La conclusion la plus marquante est la forte baisse de l’engagement des salariés en comparaison depuis la crise (la version précédente de l’étude a été publiée en 2006). Ceci se traduit par une volonté accrue de quitter son entreprise. Ainsi 30% des salariés français y songent sérieusement, soit 57% de plus que dans la précédente étude ! Et 50% d’entre eux seulement, soit 11% de moins qu’en 2007, « ressentent encore un fort attachement à leur entreprise ».
Pourtant les résultats concernant la rémunération sont globalement positifs : ainsi ils sont 31% de plus qu’en 2007 à estimer que « la relation entre leur rétribution et leur performance est bonne », et 24% de plus à juger que « leur rétribution est juste, compte tenu de leur niveau global de contribution ».
En revanche, le nombre de salariés qui estiment compétitifs les avantages sociaux proposés par leur entreprise s’effondre de près de 30% et la retraite s’est installée comme un point de sensibilité et d’inquiétude (29% de plus que notre dernière enquête s’estiment insuffisamment armés).
Espérons que la prochaine étude intègrera des questions sur la perception par les salariés du partage du profit.
FAQ
Qu’est-ce que le partage du profit ?
Moteur essentiel de notre économie, il englobe l’ensemble des dispositifs permettant d’associer les salariés aux résultats de leur entreprise. Parmi ces outils, on retrouve : la participation, l’intéressement ou encore le plan d’épargne salariale (source).
Quels sont les bénéfices liés à la répartition des profits entre salariés, dirigeants et actionnaires ?
Répartir les profits entre dirigeant, actionnaires et salariés permet d’aligner les intérêts de tous au sein de la société. En effet, avec une rémunération grandement liée aux performances de l’entreprise, les collaborateurs vont se sentir davantage investis et motivés vis-à-vis des performances de celle-ci.
