La culture d’actionnariat salarié au service de la performance.

Eres publie les résultats de la 9e édition de son Panorama de l’Actionnariat Salarié

La culture d’actionnariat salarié au service de la performance., Eres Group

Chaque année, Eres défini une culture d’actionnariat salarié pour chaque entreprise du SBF120.

Dans cette nouvelle édition, Eres mesure, pour la sixième année consécutive, la performance sur 5 ans des opérations d’actionnariat salarié initiées par les entreprises du SBF120. Le périmètre d’analyse a été élargi et intègre désormais les opérations collectives réalisées entre 2006 et 2015 (échéance 2011 à 2020).

Une culture de l’actionnariat salarié encore très hétérogène dans le SBF120

Nous avons catégorisé chaque entreprise du SBF120 selon sa culture d’actionnariat salarié (très forte culture, culture peu développée ou très faible culture) en fonction de trois critères :

  • Le taux de démocratisation (% d’actionnaires salariés),
  • La part du capital détenue par les salariés,
  • La fréquence des opérations collectives entre 2016 et 2020.

31 entreprises du SBF120 ont développé une forte culture d’actionnariat salarié. A contrario, 43 entreprises ont une culture d’actionnariat salarié très faible.

L’actionnariat salarié plébiscité pour sa performance

Performance : gain moyen et fréquence de gain

Les salariés ayant souscrit à une opération d’actionnariat salarié (augmentation de capital réservée ou cession d’actions), réalisée par les entreprises du SBF120 entre 2006 et 2015, ont été gagnants dans 81% des cas avec le dividende et la décote (sans tenir compte de l’abondement) alors qu’un actionnaire normal aurait été gagnant dans 75% des cas seulement.

  • Avec un taux d’abondement de 100%1, les salariés auraient été gagnants dans 93% des cas au bout de 5 ans.
  • Abondement et décote permettent de limiter sensiblement le risque pris par les salariés.
  • La régularité des opérations permet de lisser le risque financier sur plusieurs opérations cumulées.

NB : ces résultats sont conservateurs dans la mesure où ils partent du principe que le salarié cède ses actions au bout de 5 ans alors que rien ne l’y oblige.

De plus, les résultats montrent que pour 100€ investis en titre de leur entreprise, les salariés du SBF120 ont réalisé un gain moyen entre 106% (décote et dividende compris, hors abondement), et 291% (avec abondement de 100%). A titre de comparaison, un actionnaire individuel normal aurait réalisé un gain moyen de 69%.2

1 Taux moyen d’abondement dans les PEE (source : Eres, Baromètre du Partage du Profit)

2 Ce gain est en plus exonéré d’impôt sur les plus-values grâce au régime dérogatoire du PEE.

Palmarès 2021

Eres établit chaque année le palmarès* des entreprises du SBF120 dans lesquelles les salariés profitent le plus de l’actionnariat salarié. Il est réalisé à partir des deux indicateurs précédents : la culture et la performance de l’actionnariat salarié. Pour figurer au palmarès, les entreprises :

  • doivent avoir une très forte culture d’actionnariat salarié
  • afficher les meilleures performances (avec décote et dividende, sans abondement) en cumulé, sur 5 ans, de leurs opérations d’actionnariat salarié réalisées entre 2006 et 2015.

Pour la troisième année consécutive, Ubisoft, Nexity et Airbus sont les 3 entreprises où les salariés profitent le plus de l’actionnariat salarié.

* Les Holdings & Foncières sont exclus de l’échantillon (9 entreprises parmi 120)

Méthodologie de l’étude

  • Elle est basée sur des données publiques (documents de référence, communiqués de presse).
  • L’analyse ne porte que sur les opérations d’actionnariat salarié « collectives » (proposées à l’ensemble des salariés, au moins en France) et non aux opérations ciblées.
  • L’historique est mis à jour en fonction de l’évolution de l’indice SBF120.

Echantillon et méthodologie de la partie sur la culture d’actionnariat salarié

  • L’analyse ne porte que sur les opérations de type augmentation de capital ou cession d’actions.
  • Nous avons attribué à chaque entreprise une culture d’actionnariat salarié en 2020 en fonction de 3 critères : le taux de démocratisation, la part de capital détenue par les salariés et la fréquence des opérations collectives entre 2016 et 2020
  • Nous avons défini 3 types de culture d’actionnariat salarié basées sur les valeurs des quartiles :
  • Très forte culture AS (quartile 4) : taux de démocratisation >57,46%, part K >3,34%, fréquence >=40,00% (2 critères sur 3)
  • Très faible culture AS (quartile 1) : taux de démocratisation <10,22%, part K <0,35%, fréquence = 0% (2 critères sur 3)
  • Entreprise avec culture d’AS peu développée (quartiles 2&3) : les autres

Echantillon et méthodologie de la partie sur la performance de l’actionnariat salarié

  • L’étude analyse 249 augmentations de capital réservées aux salariés ou cessions d’actions existantes, réalisées entre 2006 et 2015 (échéance 2011 à 2020) par 54 entreprises du SBF120. Seules les opérations classiques (FCPE investi à 100% en actions sans effet de levier) ont été analysées.
  • Nous avons comparé le prix de souscription (avec décote) au prix de l’action 5 ans plus tard.
  • Dans le calcul des gains (pertes), nous avons intégré les dividendes (cash/actions) versés aux actionnaires au cours de la période des 5 ans.
  • Le taux d’abondement n’étant la plupart du temps pas disponible, nous avons simulé les gains (pertes) en appliquant des taux de 0% et 100%

Avertissement :  L’analyse ne constitue pas une prévision de la performance future d’une opération particulière. Les performances passées d’un investissement ne préjugent pas de ses performances futures.

FAQ

Combien d’entreprises du SBF120 ont développé une forte culture d’actionnariat salarié ?

31 entreprises du SBF120 ont développé une forte culture d’actionnariat salarié. A contrario, 43 entreprises ont une culture d’actionnariat salarié très faible.

Quelles sont les entreprises les plus engagées dans l'actionnariat salarié ?

Selon notre palmarès de l'actionnariat salarié 2021, Ubisoft, Nexity et Airbus sont, pour la troisième année consécutive, les 3 entreprises où les salariés profitent le plus de l’actionnariat salarié.

Quelle est la fréquence de gain de l’actionnariat salarié ?

Les salariés ayant souscrit à une opération d’actionnariat réalisée par les entreprises du SBF120 entre 2006 et 2015, ont été gagnants dans 81% des cas avec le dividende et la décote alors qu’un actionnaire normal aurait été gagnant dans 75% des cas seulement.

La saga de l’actionnariat salarié

Episode 1 : savoir quand se lancer.
Episode 2 : partir de ses objectifs et non pas des outils.
Episode 3 : de la bonne utilisation de la boîte à outils.
Episode 4 : un (futur) bénéficiaire averti en vaut deux !
Episode 5 : un art d’exécution.

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