Créé le 22 octobre 1999, l’indice boursier de l’actionnariat salarié en France (Euronext FAS IAS), avait cumulé une performance dividendes réinvestis de +123% en près de 20 ans d’existence avant de voir sa cotation arrêtée le 30 avril 2020, soit juste après le choc Covid. Sur la même période, le SBF 250 gagnait +91% et le CAC 40 +63%.
Les indices IAS, SBF250 et CAC 40, tous dividendes réinvestis, avaient atteint un point haut le 19 février 2020, respectivement à +219%, +155%, et +117%
Source : Eres Gestion, Bloomberg
Désormais, les entreprises sélectionnées pour l’indice Euronext FAS IAS doivent appartenir à l’indice SBF 120 et publier dans un document officiel – rapport annuel, document d’enregistrement universel – le taux d’actionnariat salarié dans leur capital, à la clôture de l’exercice, le plus généralement au 31 décembre ou plus tard pour celles qui ont un exercice décalé. Ce taux comprend les actions détenues par les salariés via un ou plusieurs FCPE d’actionnariat salarié dédiés et les actions gérées au nominatif, issues en général des attributions d’actions gratuites par l’entreprise. L’indice Euronext FAS IAS, qui comprend actuellement 29 entreprises, sera actualisé et éventuellement enrichi chaque année au mois d’octobre date à laquelle la composition du SBF120 est mise à jour par Euronext.
L’analyse de cet indice sur la période 1999-2020 montre que sur le long terme les entreprises où les salariés détiennent une partie du capital ont obtenu une meilleure performance boursière. Néanmoins, on peut aussi inverser la lecture de ces statistiques et en conclure que les salariés sont actionnaires parce que l’action a de bonnes performances. Tout est question de perspective !
« L’actionnariat salarié est la forme la plus aboutie du partage de la valeur créée par les entreprises. Avec l’indice Euronext FAS IAS, nous mettons en lumière la performance des entreprises du SBF 120 qui associent de manière significative leurs salariés au capital, mais aussi à la gouvernance. L’indice Euronext FAS IAS devient ainsi l’indice social de référence sur le partage de la valeur, un outil précieux de mesure de la responsabilité sociale des entreprises et de leur engagement en matière d’ESG, plus particulièrement sur les critères S et G », s’est exprimé Loïc Desmouceaux, Président de la FAS.
Chez Eres, nous partageons la conviction de la FAS de l’impact positif de l’actionnariat salarié sur la vie des entreprises et nous sommes fiers de constater qu’il en est de même pour un nombre croissant d’entreprises françaises. En effet, nous accompagnons de plus en plus de PME dans leur projet d’actionnariat salarié !
« Les bons résultats dans le coté sont transposables dans le non coté. Une des mesures de la loi partage de la valeur concerne l’augmentation du plafond global d’attribution d’actions gratuites de 30 à 40% pour les plans qui bénéficient à des salariés représentants plus de 25% de la masse salariale et plus de 50% de l’effectif salarié. Cela permettrait en outre d’augmenter la part du capital détenue par les salariés. », explique Marie-Noëlle Auclair, Directrice Expertise & Solutions chez Eres.
Nos équipes travaillent sur une étude pour vous présenter un état des lieux détaillé sur l’actionnariat salarié en 2023, qui verra le jour d’ici quelques mois.
En attendant, pour redécouvrir notre étude 2023 sur les résultats de l’actionnariat salarié en 2022, contactez-nous.
