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Aujourd’hui en France, combien d’entreprises non cotées ont fait le choix de l’actionnariat salarié? Quels sont les freins et leviers identifiés en faveur ou en défaveur du dispositif ? Quelles sont les motivations et pratiques des entreprises qui privilégient cette forme de participation ?
Panorama de l’actionnariat salarié
Réalisée par OpinionWay pour BDO, 5e réseau mondial d’audit, conseil et expertise comptable et Eres, 1er acteur indépendant en actionnariat salarié, épargne salariale et retraite, cette étude dresse un panorama inédit de l’actionnariat salarié des PME non cotées en France.
Echantillon et méthodologie : Enquête réalisée par téléphone du 17/11/2015 au 20/01/2016 auprès d’un échantillon de 700 entreprises non cotées en bourse. L’échantillon est pondéré pour être représentatif de l’univers des entreprises françaises de 20 à 1000 salariés, à l’exception du secteur public.
Pour citer l’étude, merci d’utiliser « Sondage OpinionWay pour BDO France et Eres ».
Dans les prochains jours, nous vous présenterons les principaux enseignements de l’étude.
Aujourd’hui : Focus sur le taux d’équipement des entreprises en dispositifs de partage du profit.
64% des PME françaises non cotées proposent au moins un dispositif de partage du profit mais 4% seulement ont ouvert le capital à leurs salariés.
Prime salariale, participation, intéressement, PEE, PERCO, actionnariat salarié, 64% des PME françaises non cotées proposent au moins un dispositif de partage du profit à leurs salariés. Le plus courant, la prime salariale, est privilégiée par 41% des entreprises répondantes. La participation arrive en 2ème position (26%), suivie de près par les PEE ou PEG (23%).
Quant à l’actionnariat salarié, 4% seulement des PME ont ouvert le capital à leurs salariés. Ce chiffre inédit permet de mesurer, pour la première fois, le poids de l’actionnariat salarié dans les entreprises françaises non cotées. A partir de cette première évaluation, une tendance pourra être suivie à l’avenir. Nous sommes curieux de voir jusqu’à quel point les mesures de la loi Macron (nouveau cadre fiscal et social des attributions gratuites d’actions, assouplissement des conditions d’attribution des BSPCE..), qui sont utiles mais partielles, contribueront au développement de l’actionnariat salarié dans notre pays et surtout dans les entreprises non cotées.
Les PME de 50 salariés et plus utilisent deux à trois fois plus les dispositifs d’épargne salariale et d’actionnariat.
Vous souhaitez mettre en place de l'actionnariat salarié ?
Pour résumer :
Le dispositif le plus courant est la prime salariale, puis la prime de participation et les PEE ou PEG par la suite.
Seulement 4% des PME françaises non cotées ont ouvert leur capital à leurs salariés.
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