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Évolution du régime fiscal des rémunérations des associés de SEL

Commentaire des gérants au 30 avril – Beaucoup de bruit pour rien

Temps de lecture 5mn

Tempête dans un verre d’eau

Au lendemain du « jour de la libération » décrété par Donald Trump, on aurait peiné à l’imaginer, et pourtant il faut bien se rendre à l’évidence : la performance des marchés financiers au cours du mois d’avril a été assez quelconque. Certes, la plupart des indices comme le CAC 40 (-2,1%*), l’indice européen plus large Stoxx 600 (-0,7%*) ou l’indice américain S&P 500 (-0,7%*) ont fini le mois en baisse mais l’ampleur de celle-ci est très limitée. Sur les marchés obligataires, même constat, après des mouvements journaliers parfois très violents, les performances ont finalement été légèrement négatives pour les obligations d’entreprises et légèrement positives pour les obligations souveraines. Le Dollar américain a en revanche poursuivi sa chute importante avec une baisse de près de 4% face à l’Euro.

Donald Trump souffle le chaud et le froid

Si le mois se termine finalement sans trop de dégâts, c’est qu’après l’imposition de droits de douane massifs le 2 avril, Donald Trump est rapidement revenu sur ses pas, offrant une fenêtre de négociation de 90 jours à ses partenaires commerciaux pour sceller des accords. Même avec la Chine, ou l’escalade très rapide des mesures de représailles et de contre-représailles à amener les droits de douane à plus de 100%, de nombreuses exemptions et les signes de l’instauration d’un dialogue entre les deux pays à rassurer les places financières. La baisse brutale enregistrée en début de mois à laisser place à un rebond tout aussi impressionnant.

Sur un chemin de crête

Ce retour à la case départ est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne tenue des marchés financiers dans une période de stress importante montre un appétit pour le risque toujours soutenu des investisseurs, notamment des particuliers qui ont été un soutien important des marchés durant la baisse enregistrée en début de mois. Le système financier fait preuve d’une grande résilience et l’impact de cet épisode sur l’économie réel devrait être infime. Par ailleurs, la saison des résultats des entreprises pour le premier trimestre a été meilleure qu’attendu aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis, ce qui veut dire que l’économie mondiale rentre dans cette zone de turbulence avec une résilience accrue. L’aspect plus inquiétant de ces développements est que les marchés actions se retrouvent à nouveau à des niveaux de valorisation élevés dans un climat de forte incertitude, incertitude qui devrait perdurer dans les mois et trimestres à venir sur fond de ralentissement structurel de l’économie mondiale. De plus, ce rebond rapide pourrait créer de la complaisance au sein de l’administration américaine et aboutir à l’imposition de droits de douane élevés à l’issue de la période de négociation si des accords ne sont pas entérinés. L’année promet en tout cas d’être animée…

*Source : Bloomberg

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Avertissements : Les performances passées ne présagent pas des performances futures.

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